Un mala, c’est quoi ?
Le mâlâ de prières, qu'il soit tibétain, jaïn ou hindouiste, est tout simplement l'équivalent des chapelets chrétien ou musulman. Il est composé de 108 grains. Ce chapelet, à l'instar des chrétiens ou des musulmans, sert à égrener les mantras qui sont de courtes prières inhérentes à ces deux grandes religions. Le mâlâ tibétain est composé de graines comme celles du rudraksha, de perles d’os, de perles de coquillages, de bois, bref, tous les matériaux plus ou moins nobles que les artisans peuvent trouver sur le site de leur travail. On peut le porter un tour de cou comme un collier, ou enroulé autour du bras en plusieurs cercles. Comme la croix chrétienne, en Occident, on le porte aussi en tant que bijou. Pour cette raison, on voit de plus en plus de mâlâs en pierres semi-précieuses de toutes les couleurs. On trouve aujourd'hui des bracelets mala qui évoquent le sens premier des malas de prières, mais qui bien sûr ne possèdent plus les 108 grains.
Le mala tibétain
Chez les Tibétains, le mala est un support indispensable pour réciter les mantras, qui sont les prières bouddhistes. Parfois, on insère entre les graines 4 repères que l'on appelle les chaturmaharaja. Toujours chez les Tibétains bouddhistes, on y insère également des compteurs qui permettent de comptabiliser le nombre de fois où l'on a récité les 108 mantras qui constituent le chapelet.
Les moines tibétains, qui n'ont droit qu'à 5 objets personnels, possèdent évidemment un Mala de prières qui occupe une place de premier choix.
Le chapelet hindou
Le rudraksha reste la graine la plus typiquement utilisé dans le chapelet hindou, en particulier par les Saddhus. (Sages ermites ou pèlerins qui vivent dans un totalement dénuement). Les graines de Bodhi, très recherchées (et rares, ce qui en explique le prix élevé) sont également un élément de choix dans la fabrication des malas.
Ce sont les malakaras, issus d'une caste d'artisans, qui fabriquent ces malas de 108 grains, parfois 54… Les graines de bodhi ou de bois de santal sont également très appréciées.
Désormais, "Artisans du Népal" ne vend plus de malas tibétains sur ce site. C'est mon fils, Olivier, qui distribue les malas fabriqués au Népal sur son site "Maloa-shop"